AprÚs une premiÚre réunion du Conseil dâAdministration le 23 novembre dernier, le Directeur Général de lâIFCE accompagnés de ses adjoints Robert dâArtois et Emmanuel Rossier, profitait du salon du cheval pour communiquer la structure, les missions et les projets de cette nouvelle institution fruit du rapprochement entre les Haras Nationaux et lâEcole Nationale dâEquitation.
Basé à Saumur, doté donc dâun conseil dâadministration et dâune direction générale, lâIFCE sâappuie sur une équipe centrale et sur dix directions territoriales. A ses directions territoriales sont rattachés les sites traditionnels Aurillac, Besançon, Blois, Cluny, CompiÚgne, Pau Gelos, Hennebont, Lamballe, La Roche sur Yon, Angers, Le Pin, Les Bréviaires, Montier en der, pompadour, Rodez, RosiÚres aux Salines, Saintes, Saint-LÃŽ, Tarbes, UzÚs et Villeneuve sur Lot. Si ces sites ont conservé le nom Haras Nationaux ils nâen ont plus la fonction. Toute la partie étalonnage et les métiers de la reproduction ayant été transférés au GIP France Haras (Signature en date du 6 décembre) . Les ex agents des Haras Nationaux sont ainsi mis à disposition du GIP sur les sites de lâIFCE pour le compte des structures locales gouvernées par les professionnels.
Que va faire lâIFCE ?
LâIFCE va « exercer des missions de service public dans un contexte contraint ». Le contexte contraint câest le budget en baisse tout comme les effectifs pour répondre aux injonctions du MinistÚre du Budget. Comme chez PÃŽle Emploi, Météo France ou au Musée du Louvre, lâheure est à la rigueur et les départs en retraites ne sont pas remplacés. « La structure IFCE mise en place doit conquérir son autonomie financiÚre dâici 3 ans » explique Philippe de Guenin. Quant aux missions de service public il va sâagir de :
- lâinformation des éleveurs via le SIRE
- la collecte et lâexploitation de données sur la filiÚre via le réseau références, equiressources, les médiathÚques du Pin de Paris et de SaumurâŠ
- les services aux cavaliers via la formation animée par le Cadre Noir avec une augmentation et une déconcentration des offres
- lâanimation des territoires : les sites HN sont destinés à être des lieux de concours, ventes, accueil dâassociationsâŠ
- Lâamélioration des procédures commerciales
- Le soutien au Haut niveau via les pÃŽles jeunes, les pÃŽles France et la politique de fourniture de chevaux. Concernant ce dernier point, Philippe de Guennin a assuré vouloir continuer à « mettre à disposition des équipes de France des chevaux » on peut cependant sâinterroger sur cette perspective. Avec des budgets et des achats en baisse ; les perles que sont ou ont été les Mylord Carthago, Flipper dâElle, First de Launay âŠseront-elles encore repérées ?
Un grenelle du dressage.
Dans le cadre de la politique sportive du soutien à la filiÚre et des relations avec la Fédération Française dâEquitation, Robert dâArtois a également annoncé que lâIFCE était en charge dâune réflexion sur le dressage : "il faut à la fois agir sur la génétique mais également sur la formation des chevaux et des cavaliers. La premiÚre étape va être lâorganisation dâun colloque au printemps probablement pendant le CDIO de Saumur."
|