8000 chevaux de chasse à courre en France. A l’occasion du centenaire de la vénerie, un colloque a mis en avant l’évolution de la chasse à courre. Loin d’être une tradition en perte de vitesse, elle attire de plus en plus de cavaliers, car Jean Etienne Rimes, lui-même maître d’équipage en Anjou, évoque une évolution de la vénerie : ses amateurs sont plus cavaliers que chasseurs. Pour le plaisir de longues journées à cheval.
« Ce que l’on demande au cheval de chasse, c’est d’avoir un bon caractère, c’est de passer partout, d’être confortable, et d’avoir de l’endurance parce qu’il est capable de chasser pendant six, sept, huit heures. Il doit franchir des fossés, des troncs d’arbre, il doit brousser en forêt. Aujourd’hui, dans nos équipages, nous avons de beaux et bons chiens parce que nous savons les élever; Nous avons de beaux et bons chevaux parce que nous savons les élever. Il faut casser cette image du veneur qui monte une mobylette à quatre pattes. Aujourd’hui, les jeunes ont des instructeurs qui leur donnent les principes classiques et modernes de l’équitation. Donc, nous avons des cavaliers à la chasse. Les veneurs ne sont pas uniquement des utilisateurs de chevaux, ce sont des cavaliers qui respectent leurs chevaux et qui aiment leur équitation. Quand on regarde des photos anciennes, on voit des cavaliers aux tenues parfois un peu aléatoires, les jeunes aujourd’hui montent bien à cheval. Ils ont un niveau certainement supérieur à ceux de leurs parents ou grands parents. »
Il n’y a pas de race spécifique pour les chevaux de chasse à courre, mais on trouve beaucoup de trotteurs en raison de leur endurance.
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