L’avenir de l’interprofession du cheval de sport, de travail et de loisir se jouait mardi 25 mars au ministère de l’Agriculture. Mais les différentes parties sont reparties sur un constat d’échec.
L’interprofession du cheval de sport de loisir (FIVAL), souvent jugée jusqu’alors peu représentative, coûteuse et sans retour, dénigrée et snobée par les éleveurs, mais jugée indispensable par l’Etat, devait faire son toilettage. Le but était de lui refaire une beauté, susceptible d’emporter enfin l’adhésion. Pour cela, de nombreuses associations (cavaliers, propriétaires, marchands, associations de races, SHF, etc.) devaient être nouvellement admises en son sein. Mais la répartition des pouvoirs et l’architecture de cette FIVAL V2 s’avère des plus difficile à mettre en place.
Une réunion, théoriquement de la dernière chance, avait lieu mardi 25 au ministère de l’Agriculture en présence des différentes parties et du conseiller Cheval du ministre de l’Agriculture, Jérôme-André Gauthier. Au niveau du collège « amont », les tenants, pour simplifier, de la branche sport (ANSF, ACA, poneys de sport), réalistes, d’après Yves Chauvin (président de l’ANSF), quand à la nécessité de s’organiser sous couvert de la FNSEA comme dans les autres interprofessions, n’ont pu se mettre d’accord avec l’ANAA et les éleveurs de chevaux de loisirs (France Trait, Anes et mulets, France poneys).
D’après Yves Chauvin, « Mr Gauthier a laissé encore un mois pour essayer de trouver une solution, sans beaucoup d’illusions ». Après quoi il en sera fini de la FIVAL. « Ce qui serait dommageable, si l’on considère qu’il est toujours préférable d’améliorer et de faire évoluer quelque chose d’existant. Mais d’un autre côté, cette FIVAL semble avoir tellement de mal à réunir autour de projets communs deux branches, celle de du cheval de sport et celle du cheval de loisir et de compagnie… ».
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