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LES CAVALIERS BLEUS TOMBENT SUR L’OBSTACLE.
La France échoue à se qualifier pour les épreuves de saut d’obstacles des JO de Pékin. La faute à une course à l’argent dans l’équitation.

Le saut d’obstacles est un parcours du combattant pour l’équipe de France, balayée des JO de Pékin pour n’avoir pu se qualifier dans le concours par équipes. En difficulté dès le début des championnats d’Europe, après l’épreuve de chasse (un parcours d’obstacles naturels), les Français ont fini la Coupe des nations à la 12e place, leur plus mauvais résultat dans un grand championnat, tandis que la modeste Norvège arrachait son billet pour Hongkong.

C’est bien simple, « la France n’a pas réussi un seul grand championnat depuis 2003. On n’a tout simplement pas les moyens financiers pour rivaliser avec les meil- leurs : la France plafonne à un certain niveau depuis longtemps, tandis que plein d’autres nations ont beaucoup progressé et fini par nous dépasser », constate Florian Angot, à peine consolé de sa 9e place dans le concours individuel. Son compère Olivier Guillon a terminé 7e, ce qui fait deux cavaliers français dans les neuf meilleurs Européens. « La façon dont les cavaliers ont redressé la tête après le concours par équipes, c’est beau, car, croyez-moi, c’est quelque chose de difficile à faire », s’est réjoui Gilles Bertran de Balanda, l’entraîneur national.

Le bilan tiré par Florian Angot est plus amer : « On peut se demander si les fondations sont vraiment solides et si on n’a pas fonctionné au coup par coup et sur des exploits. Il y a aussi un problème d’état d’esprit : certains cavaliers ne jouent pas le jeu, préfèrent participer à des concours lucratifs plutôt que de défendre les couleurs françaises. »

La vie de couple du cavalier et de sa monture est faite de compromis ; « Avec First de Launay, cela fait cinq ans que je fais tous les grands championnats et, pour ne pas le cramer, je dois faire des choix. Cette saison, par exemple, avec la Super Ligue et les championnats d’Europe, je n’ai gagné que 45 000 euros en primes de concours, alors que mon cheval m’assure normalement entre 130 000 et 150 000 euros de gains. Il y a un cercle vicieux : être en concours tout le temps ne me laisse pas le temps de rechercher le cheval de cinq, six ans que je pourrais peut-être mener au niveau de First de Launay qui va avoir quinze ans. »

Or, la fédération française se dégagerait bien de ces obligations. « Le système français ne colle plus avec la réalité du sport de haut niveau, assène Pascal Dubois, le DTN. Quand vous regardez les autres sports, Laure Manaudou en natation ou ce qu’a fait Bernard Laporte à son arrivée avec les clubs de rugby, vous vous rendez compte que ce sont les entraîneurs dits privés qui font le haut niveau. »

Privés de JO, les cavaliers français risquent maintenant la double peine : être relégués en septembre à l’issue de la finale de la Super Ligue (l’élite mondiale) à Barcelone pour se retrouver dans l’équivalent de la 2e division du saut d’obstacles. Et là, « ne plus participer à la Super Ligue, cela serait vraiment toucher le fond résume Angot. Être relégué, cela veut dire participer à la Coupe des nations avec des concours pas très bien dotés, loin en Europe de l’Est. On aurait encore moins d’exposition médiatique et moins de dotations. Bref, un autre cercle vicieux ».

 

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