Lors d´une réunion qui s´est tenue mercredi 4 février à Paris à l’initiative de la Société hippique française, un consensus semble s´Ãªtre fait autour de l´idée d’un élargissement des missions de la SHF afin qu’elle devienne la « société-mère » grâce à laquelle la filière sport parlerait enfin d’une voix unie.
Cette réunion regroupait les responsables de la SHF, la quasi totalité des associations régionales d´Ã©leveurs (une quinzaine), les présidents des associations nationales de race (ANAA, ACA, ANSF). Le projet, qui continue d’avancer, consiste à faire de la Société hippique française une société mère du cheval de sport - pendant de celles du trot et du galop - qui regrouperait l´ensemble des acteurs de la filière.
Pour ce faire la SHF qui est actuellement constituée de deux collèges - l’un composé de socio-professionnels (cavaliers, éleveurs, propriétaires), l’autre regroupant des membres cooptés - en ajouterait deux autres : un troisième collège constitué des associations régionales d’éleveurs, du syndicat des marchands de chevaux et peut-être aussi des propriétaires, et un quatrième composé des associations nationales de race, dont les poneys.
La SHF devra donc modifier ses statuts et le président Marc Damians précise : « Je vais en parler au comité SHF du 11 février prochain en vue de procéder à cette modification de statut, l´objectif étant de réaliser cela au cours de l´année afin d´Ãªtre opérationnel pour 2010. Comme nous sommes une société d´utilité publique, il faut l´accord des ministères de l´Agriculture et de l’Intérieur ainsi que du Conseil d´Etat. »
Affaire à suivre de près, dans la mesure où un nouvel échec ressemblerait à une condamnation sérieuse de l´organisation de la filière du cheval de sport en France. |