Créée par un arrêté interministériel du 25 novembre 2005, lâinterprofession du secteur du cheval, la FIVAL (Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, de loisir et de travail) connaît quelques difficultés de fonctionnement des temps-ci. Elle est constituée de cinq familles fondatrices représentatrices de leur propre spécialité : la FNC pour les éleveurs et lâASEP pour les étalonniers ; représentant la commercialisation et lâutilisation, la Chambre syndicale du commerce des chevaux de France pour les marchands professionnels et le GHN et le SNEEPEE pour les établissements équestres. La FIVAL comprend aussi quatre membres associés : lâACSOF, la FFE, le SNETE et la SHF.
Des désaccords internes se traduisent aujourdâhui par lâannulation de lâassemblée générale prévue le 11 septembre dernier. La raison, lâabsence du représentant de la Chambre syndicale du commerce des chevaux de sports. Une non-présence annoncée la veille au soir par fax qui rend caduque cette assemblée générale. Le président actuel de la FIVAL, François Lucas annoncera cette situation en début de séance : « Nous ne pouvons pas débattre en raison de lâabsence du représentant de la Chambre syndicale des marchands, lancera François LucasâŠ. Je déclare lâA.G. close faute de quorum. » Mais une soixantaine de personnes étaient présentes à cette assemblée générale organisée à Paris. Les réactions dans la salle, notamment du cÃŽté de la FNC, obligeront à ouvrir toute de même la discussion et faire au moins lecture, une longue lecture par le directeur de la FIVAL, du rapport moral.
Une assemblée donc pour rien mais qui a permis à la SHF dâapporter son soutien à lâinterprofession, de reposer le problÚme de la perte du monopole des paris par le PMU. Au jour de lâassemblée, aucune date nâa été annoncée pour la prochaine AG, François Lucas invoquant le fait quâil nâavait pas son agenda. Il faut le rappeler, les actions de la FIVAL sont financées en bonne partie par des fonds publics, par un autofinancement (CVEO), un retour sur les gains du PMU à travers le fonds Eperon. Il faudra sans doute que lâinterprofession du cheval gagne en maturité.
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