Le groupe de travail désigné par la FEI pour se pencher sur les problèmes du dressage a commencé à réfléchir aux propositions qu’il doit présenter à la FEI et dont elle débattra lors de sa prochaine AG.
D’ici là , la Commission de dressage, que présidait la Belge Mariette Whitages, est suspendue. Petit retour sur info : la princesse Haya, présidente de la Fédération équestre internationale, avait demandé la démission de la Commission dressage de cette même FEI. Mariette Whitages, présidente de ladite Commission, avait tout d’abord refusé, au nom de ses collègues, puis annoncé son renoncement le 21 novembre. Peu avant (annonce le 11 novembre), la FEI avait proposé la mise en place d’un groupe de travail chargé d’étudier les problèmes du dressage afin d’en améliorer la popularité. Lors de l’AG de Buenos Aires le Bureau a accepté et débute donc un an de travail pour ses membres.
Composé « d’experts de classe mondiale issus de différents domaines du dressage », ce groupe a donc un an pour travailler sur les missions qui lui sont confiées. Ses membres ont eu leur première réunion téléphonique le 28 novembre, mais ils sont tenus à la plus grande confidentialité sur leurs travaux, dont ils doivent rendre compte au Comité directeur (head quarter) et notamment à David Holmes, directeur sportif de la FEI et à Eva Salomon, directeur technique du dressage.
Le Hollandais Frank Kemperman, choisi comme représentant des organisateurs et président de ce groupe, l’Anglais Richard Davison, représentant des cavaliers, l’Américain Robert Dover (pour les entraîneurs) et le Français Alain Francqueville (chef d’équipe), auxquels semblent pouvoir s’ajouter l’Allemande Katrina Würst (juge) et l’Autrichienne Elisabeth Max Theurer (propriétaire), vont donc notamment plancher sur les missions suivantes :
- Formation (dont modernisation des moyens techniques) et sélection des juges en particulier pour les échéances majeures. - Méthodes de jugement, nombre et placement des juges. - Rester ou pas à 3 membres par équipe (au lieu de 4), une nouveauté des JO 2008. - Revisiter le système de qualification des cavaliers pour les championnats internationaux (actuellement 64% à obtenir deux fois avec un juge O différent à chaque fois) - Améliorer les processus de consultation dans le dressage et, enfin, voir ce qu’il serait possible de faire pour son développement, notamment médiatique.
En janvier, le groupe se réunira à Dusseldorf, sans que cela ne préjuge de la localisation des réunions suivantes. Pendant l’année à venir, Eva Salomon décidera de tout ce qui est nécessaire à la bonne marche de la discipline après avoir pris l’avis de ce « dressage task force » dont la mission est à l’évidence d’importance pour l’avenir de la discipline. On peut se réjouir que David Holmes ait fait appel à Alain Francqueville comme membre de ce groupe, alors même que la France, pourtant très active dans l’organisation de concours internationaux sur son territoire, est peu présente dans les hautes instances du sport. |