A l’initiative de la SHF et avec l’accord des associations nationales de races, une réunion doit avoir lieu le mercredi 4 février à Paris, avec une vingtaine de présidents d’associations régionales d’éleveurs. Objectif : avancer sur un projet de constitution d’une société-mère de la filière cheval et poneys de sport.
La Fival (interprofession du cheval de trait, de sport et de loisir) était venue d’en haut. Ce projet, s’il aboutit, aura suivi le chemin inverse : construit avec les acteurs, puis éventuellement reconnu par le ministère par la suite.
Régulièrement, certains, parmi ceux qui se plaignent du manque de lisibilité de l’organigramme de la filière du cheval et du poney de sport, et de l’incapacité de ses acteurs à construire un organe de représentation unitaire, tournaient leurs regards vers la Société hippique française (SHF). Celle-ci présente en effet plusieurs atouts : l’expérience et la légitimité dues à son grand âge, et une structure constituée de collèges déjà représentatifs des éleveurs, des cavaliers et des propriétaires.
Le projet de restructuration de la filière autour de la SHF, que propose aujourd’hui son président Marc Damians et qui s’est fait, selon nos informations, en liaison et en accord avec les associations nationales de races (ANSF, ANAA, ACA notamment), aura pour but de faire office de société-mère du cheval et du poney de sport, et donc de représenter la totalité des acteurs de la filière, de l’étalonnage jusqu’à la commercialisation.
La réunion a pour but de présenter ce projet d’élargissement des missions de la SHF aux présidents de région, la composante régionale et la prise en compte des problèmes « du terrain » étant semble-t-il jugé essentielle. |