L’institut français du cheval et de l’équitation (ifce) publie son rapport d’activité pour l’année 2013, en voici les grandes lignes.
L´ifce, crĂ©e en 2010, a rĂ©ussi deux phases dans sa mutation: le transfert de l’étalonnage public au profit de la filière et la mise en place d´une organisation transversale de l´Ă©tablissement. Il lui reste Ă parfaire son modèle d´institut sportif, technique et Ă©conomique au service des acteurs de la filière, c´est l´objet du prochain contrat d´objectif et de performance 2014-2016 qui trace la voie Ă suivre et mobilise l´ensemble des agents.
L’utilité de l’ifce pour la filière
L´ifce apporte des rĂ©fĂ©rences dans diffĂ©rents domaines : l´Ă©quitation (y compris l´attelage) par la formation de jeunes professionnels, l´accompagnement du sport de haut niveau, les techniques d´Ă©levage, oĂą l´articulation entre recherche, innovation et formation reste un dĂ©fi et un atout pour l´institut. Dans le domaine Ă©conomique et social, l´utilitĂ© et la performance du maillage territorial de l’ifce sont mises en Ă©vidence avec les rĂ©seaux RĂ©fĂ©rences et Ă©qui-ressources dans le domaine de l´emploi. L´institut s’appuie sur ces rĂ©seaux pour produire des donnĂ©es et apporter des services Ă la filière.
L’utilité de l’ifce dans la société
L´ifce est perçu par la sociĂ©tĂ© Ă travers son patrimoine bâti culturel, et ses principaux services (SIRE, l’Ecole nationale d’équitation, l’école professionnelle des haras…). L’institut est une rĂ©fĂ©rence du cheval et de l’équitation dans les domaines de compĂ©tences liĂ©s aux connaissances, Ă la transmission du savoir et Ă l’innovation, qui doit ĂŞtre connue des collectivitĂ©s et du grand public. L’ifce oeuvre pour favoriser l’intĂ©gration croissante du cheval de travail au sein de la sociĂ©tĂ© en soutenant l’émergence de nouveaux projets qui contribuent Ă son dĂ©veloppement. La France est le seul pays d´Europe Ă organiser un fichier centralisĂ© des Ă©quidĂ©s, Ă faire vivre une acadĂ©mie Ă©questre de tradition au sein d´une Ă©cole nationale, Ă accompagner la progression des sportifs de haut niveau. L´ifce dispose d´une utilitĂ© sociale reconnue, dont les enjeux constituent une vĂ©ritable exception française que l´on peut caractĂ©riser de service public.
Les chiffres clĂ©s de l´annĂ©e 2013
Dans un contexte de baisse des moyens, le chiffre d’affaire gĂ©nĂ©rĂ© par l’activitĂ© de l’ifce s’établit Ă 21M€ en 2013 (contre 20M€ en 2012). Ces rĂ©sultats dĂ©passent de 4% les prĂ©visions de budget. Les sites en territoires dĂ©passent largement leurs objectifs (+14% avec 5,4M€). Les autres activitĂ©s telles que la formation, la diffusion des connaissances, la gestion du système d’information relatif aux Ă©quidĂ©s et les activitĂ©s sportives et culturelles se stabilisent. L’accueil de compĂ©tions sur les sites augmente (+9% des compĂ©titions avec 553 vs 504 en 2012). La formation est stable (baisse des heures stagiaires Ă l´ENE et Ă l´ENPH, mais hausse des heures stagiaires en territoire). La billetterie Ă Saumur augmente de 8% avec 48 925 visiteurs et 41 026 spectateurs pour les galas et prĂ©sentations publiques. Les sites de l´ifce ont accueilli, comme en 2012, environ 700 000 visiteurs.
L’année 2014
L´enjeu de l’annĂ©e en cours est la dĂ©finition d’un nouveau contrat d´objectif, qui devra prĂ©ciser les missions clĂ©s de l´ifce, en tant qu´institut technique, dĂ©finir sa dimension territoriale et refonder un Ă©quilibre Ă©conomique de l´Ă©tablissement. Les premiers enjeux sont la structuration et le dĂ©veloppement de la formation, l´innovation pĂ©dagogique, l´intĂ©gration de l´Ă©tablissement dans la logique du grand INSEP et la prise en compte du parcours d´excellence sportive de la FFE. La recherche doit poursuivre son travail au profit du cavalier et de la relation homme/cheval et mettre en place une mĂ©thode pour favoriser une offre dans les domaines Ă©conomique et social. Enfin, dans le cadre d´une ordonnance qui sera prise en application de la loi d´avenir agricole, le dĂ©veloppement d´une nouvelle mission de contrĂ´le sanitaire et de l´identification des animaux est en cours.
Communiqué de presse
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