Lors d´une conférence de presse donnée à Lausanne, la Fédération équestre internationale a clarifié ses procédures anti-dopage, valables pour l´intégralité des disciplines équestres.
"Il appartient à la FEI d´assurer l´intégrité des compétitions en s´assurant, en même temps, que les droits des athlètes sont bien protégés", a dit Ingmar de Vos, le secrétaire générale de la FEI. "En tant qu´organe de tutelle international, la FEI ne peut pas autoriser que des athlètes soient condamnés ou sanctionnés sans n´avoir jamais l´opportunité de se défendre. Nous devons donc suivre des procédures dans l´intérêt de toutes les parties."
Un schéma identique sera mis en place pour tous les cas. Après la confirmation d´un échantillon positif, la FEI devra prouver au tribunal qu´il y a eu une violation des règles équines de dopage et de régulation de la médication. Un échantillon positif n´est que le début du processus. Si une suspension provisoire est prononcée, la personne concernée peut demander à être entendue afin de réclamer sa levée. La personne mise en cause a le droit de contester l´Ã©chantillon positif. Elle a également le droit de livrer son explication sur la présence du produit prohibé afin de réduire ou éliminer la sanction encourue. La disqualification de l´athlète n´interviendra qu´Ã partir du moment où le tribunal a rendu sa décision finale.
D´autres sanctions peuvent également être prononcées par le tribunal. Toutes les parties prenantes disposeront désormais d´un temps imparti afin de préparer leur défense.
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