A l’heure des choix politiques et législatifs, l’Association des Paris Mutuels européens avait voulu marquer ce début d’année en rappelant ses spécificités, les valeurs que ses membres véhiculent et faire le point sur les travaux en cours dans le domaine des jeux et paris en Europe.
La volonté était de mieux faire connaître le modèle du Pari Mutuel, de montrer que le financement et l’intégrité sont des éléments essentiels pour la filière hippique et le sport en général. L’Association voulait illustrer le fonctionnement du système de Pari Mutuel pour le financement des courses et montrer que d’autres sports peuvent s’en inspirer. Et aussi rassembler les acteurs politiques et associatifs, en dehors des batailles commerciales et juridiques et faire le point sur les avancées du débat. Tels étaient les objectifs de la grande conférence organisée hier (jeudi) à Bruxelles, qui s’est révélée être un succès.
En ouverture, Bertrand Bélinguier, Président de l’Association et Président-Directeur Général du PMU, a présenté les deux thèmes de la journée (totalement liés dans les activités de l’Association). Il a décrit l’Association, ses membres, a donné quelques chiffres sur ce qu’elle représente au niveau économique et social et a mis en avant sa raison d’être. Puis le député européen Jacques Toubon, en tant que modérateur de la matinée, a introduit le sujet des jeux et paris au niveau européen et a insisté sur la question essentielle du financement que les décideurs européens et nationaux devront traiter. Au coeur de cette journée très internationale, le premier sujet du jour a été traité par le Suisse Jean-Pierre Kratzer, qui a exposé le fonctionnement du système du Pari Mutuel, ses avantages et l’intérêt de son développement à l’échelle européenne. Il a notamment rappelé les grandes lignes du Livre Blanc de l’Association, qui détaille les obligations idéales des futures opérateurs : neutralité, équilibre, attitude socialement et économiquement responsable. Risto Nieminen lui a succédé, pour décrire les mécanismes de financement du secteur sportif et la contribution réelle des loteries européennes. |
