Lâassemblée générale annuelle de la Fédération nationale du cheval sâest déroulée le 23 octobre dans les locaux parisiens de la FNSEA. Lâoccasion dâapprouver les rapports habituels à ce genre dâassemblée, dont un rapport financier affichant un excédent de 34 334 euros.
Henri Brugier qui a présenté le rapport dâactivité a rappelé « la baisse de la subvention du ministÚre de lâagriculture, mais le maintien dâune activité intense notamment dans le domaine syndical et les actions de communication . » Parmi les actions engagées, on notera les opérations paille lors de la sécheresse 2011 en faveur des éleveurs de chevaux, la bagarre pour le maintien dâun taux de TVA réduit, le champ des actes « vétérinaires » possibles par les éleveurs de chevaux, la mobilisation pour lâentrée du cheval dans la PAC (Politique agricole commune), lâinvestissement dans le réseau Références (références technico-économiques), le développement des ventes Cavalescences en région.
Cette assemblée générale, présidée par Marianne Dutoit a été lâoccasion aussi dâéchanges sur la situation de la filiÚre équine. Ainsi, comme lâa expliqué le vice-président de la FNC, Xavier Leront, « La crédibilité de la filiÚre dépend de ses projets et de leur pérennité. Ce réseau Références apporte beaucoup de crédibilité à cette filiÚre. On a convaincu, mais on doit vivre de maniÚre autonome . »
Certains intervenants comme Martial Marguet, le président de lâInstitut de lâélevage ont rappelé aussi lâimportance dâune action collective de la filiÚre équine. La pérennité de lâactivité a été au cÅur des discussions. « La gestion est essentielle dans notre activité, a rappelé Marianne Dutoit. Le problÚme est que nous nâavons pas eu lâhabitude à la mutualisation dans le secteur du cheval. » Câest dans un Manifeste « Pour une politique nationale du cheval, génératrice, dâéconomie et de biodiversité » que la FNC prend du recul et souhaite lancer des messages aux politiques et aux professionnels. Ce Manifeste se divise en plusieurs thÚmes en sâadressant aux pouvoirs publics et à la profession agricole cheval : « Préservons ce qui existe ; Prenons conscience des enjeux ; Saisir les opportunités et développer les différents gisements de croissance ; Anticiper et gérer les risques ; Concilier performance économique et performance écologique dans les territoires ; Promouvoir un modÚle dâentreprises cheval viables, vivables, transmissibles ; Sâorganiser pour peser dans les relations commerciales et institutionnelles. »
Une assemblée générale qui a donc été lâoccasion de discussions autour de sujets dâactualité, en présence de François Moreau, chef du Service de la forêt, de la ruralité et de la forêt qui a affirmé que le gouvernement et le ministÚre de lâagriculture se battent pour le maintient dâun taux de TVA à taux réduit. Concernant la PAC, il a affirmé que les conseils régionaux prendront plus dâimportance à lâavenir. Une maniÚre pour lâEtat de botter en région.
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