Dans quelques mois, une épreuve dans la lignée des 24h du cheval de trait va rassembler les équipes pour un parcours de 300 Km au cÅur de lâun des plus réputés vignobles de lâHexagone. Les organisateurs sont à pied dâÅuvre.
Du 17 au 20 septembre, les équipes auront à cÅur de mettre en exergue le talent des chevaux de trait. Huit des neuf races françaises sont attendues ainsi que celles venues des pays limitrophes. Le routier fera revivre le transport du vin au cÅur des grands crus et appellations renommées. Les « spéciales » (marathon, course montée, maniabilité, etcâŠ) se dérouleront dans les localités dont Cluny qui fêtera cette année la 1100Ú année de son abbaye. «Nous voudrions mobiliser lâensemble des acteurs des filiÚres, touristique, cheval et viticole. Il faut que la Route des Vignobles touche cette petite fibre de nostalgie, cachée au fond de notre cÅur, rattachée à ce patrimoine vivant, finalement assez proche de nous » confirme Jean de Chatillon. « La Bourgogne accueille pour la seconde fois une épreuve de ce type et nous voudrions en quelques mois de préparation, offrir à cet événement un nouveau volet plein dâaction ».
Quelques équipes sont dâors et déjà inscrites. Câest le cas des Traits de Bourgogne et son chef dâéquipe, Philippe Laborde. « il y a aujourdâhui une cinquantaine de chevaux potentiels dont un bon nombre dâauxois, la race locale qui nous est chÚre. Les futures sélections vont statuer sur lâeffectif nécessaire parmi les meneurs et surtout les chevaux au top de la forme. Il y a une véritable émulation dans les rangs en particulier à la suite du résultat obtenu lâan passé par lâéquipe Bourgogne lors de la Route du Poisson (4Ú au routier et 6Ú au général). Les Ecuries du Morvan ont apporté un sang neuf dans les rangs et une nouvelle vitalité appréciable. Notre préparation dâaujourdâhui sâen ressent ».
La « Route des Vins de Bourgogne », nouvelle destination fait des émules confirment les organisateurs. Il semble que lâenvironnement de lâévénement conquiÚre les chefs dâéquipe. Lâimage de la Bourgogne, son patrimoine, ses richesses gastronomiques et le nectar de ses vignes y serait-il pour quelque chose ? Câest à nâen pas douter, mais avant il faudra rouler avant dây goûter ! |