La nouvelle bruissait depuis plusieurs semaines avant dâêtre officialisée par le MinistÚre des sports jeudi dernier. Sophie Dubourg a été nommée directrice technique nationale.
Même si elle endosse désormais le costume de DTN, Sophie Dubourg continuera parallÚlement à assurer le rÃŽle de DTN adjointe chargée du saut dâobstacles (dont elle a les rênes depuis janvier 2011) jusquâaux Jeux équestres mondiaux FEI Alltech Normandie 2014 : « Grâce au soutien administratif et logistique de Lamotte, je vais pouvoir me concentrer sur le management des huit disciplines mondiales et continuer à superviser le saut dâobstacles. Lâobjectif est dâassurer une continuité et de ne pas bousculer les choses à dix mois des Jeux mondiaux. La période hivernale se résume aux étapes Coupes du monde, qui est un circuit individuel, et aux gros événements français (Lyon, Paris et Bordeaux) donc ce sera assez facile de jongler entre mes deux fonctions jusquâen avril. Puis dâavril à septembre, nous allons déployer toute notre énergie vers les Jeux mondiaux. Ils sont trÚs importants. Ils doivent à la fois être une fête et une réussite sportive. Nous voulons en être fiers et acteurs. »
Pour ce faire, la nouvelle DTN va dévoiler un nouvel organigramme mi-novembre. « Il va y avoir quelques arrivées et aménagements de postes. Il sâagira surtout dâun remaniement au sein des collectifs avec une redistribution des missions, annonce Sophie Dubourg. Je vais rencontrer chaque personne de la DTN afin de faire les bilans de sa discipline et de sa motivation, avec une seule question « comment puis-je les aider à être meilleurs ». Mais je suis assez confiante : le casting actuel me convient car jâen ai été en partie actrice. Jâétais en effet trÚs présente dans les choix de Pascal Dubois ces derniÚres années. Le but nâest pas dâinterrompre les choses, mais de prendre le temps de bien les analyser afin dâessayer de faire encore mieux à lâavenir. Le mot dâordre est de créer un collectif de gens de confiance investis et compétents. Et je dois être la manager et animatrice de cette équipe sur le plan du développement, de la formation et du sport. »
Une des priorités de Sophie Dubourg sera ensuite de relancer la formation des entraîneurs et des coachs : « Il faut quâon arrive à harmoniser le discours technique. Former lâencadrement est primordial pour élever le niveau. » DÚs septembre 2014, elle aimerait aussi mettre en place un accompagnement des jeunes élites (des moins de vingt-six ans) dans les trois disciplines olympiques qui se ferait sur deux ans, à raison dâune dizaine de regroupements par an. « Ce modÚle de « word class » fonctionne en Grande-Bretagne. Lâidée est de les sensibiliser à devenir des cavaliers de haut niveau en les encadrant sur le plan technique évidemment mais aussi en les formant à la communication, à lâinformatique, à lâanglais, à la préparation mentale⊠Nous devons mettre un coup dâaccélérateur à la formation de la relÚve en ayant aussi de réelles exigences de performances. » Voici quelques uns de ses projets, dont la liste ne fera que sâallonger dans les prochaines semaines et mois.
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