La Commission refuse de démissionner
La Commission de dressage de la FEI, présidée par Mariette Whitages et sous sa signature, a adressé hier 4 novembre un nouveau courrier à la présidente de la FEI, la princesse Haya, qui demande la démission collective de cette instance.
La Commission (Dressage Committee) continue à se défendre des accusations portées à son encontre, arguant de sa fonction consultative (toute décision concernant notamment la composition des jurys revenant au département dressage du Bureau directeur de la FEI, auquel revient aussi un éventuel changement dans la méthode de sélection des juges pour les championnats) ; rappelle une nouvelle fois lâenquête statistique menée sur la qualité des juges à la demande du Bureau directeur et dont les résultats furent satisfaisants ; se défend dâavoir tenu un meeting de dressage à Hongkong ; affirme lâattitude professionnelle et éthique du jury des JO, et pense ou espÚre une fois de plus que les propos de la présidente de la FEI sur « la popularité anormalement basse du dressage » (dans un précédent courrier la Commission avait rappelé le succÚs du dressage lors des derniers championnats, du monde notamment, et précisé quâil se développe partout dans le monde) ou sur « la sélection des juges dans un cercle restreint dâamis pour les championnats internationaux » soient à mettre au compte dâune mauvaise interprétation des journalistes.
Ainsi que le laisse entendre ce courrier, Mariette Whitages a déclaré à notre confrÚre Horse and Hound que la Commission de dressage « nâa nullement lâintention de démissionner ». Et notre confrÚre dâajouter les propos de David Holmes, directeur sportif de la FEI : « Nous avons demandé leur démission (âŠmais) seuls ceux qui les ont sélectionnés, lâassemblée générale de la FEI, peuvent les dé-sélectionner ». Bras de fer en perspective. |