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6 NOVEMBRE : JOURNÉE SANS VÉTÉRINAIRE !
Vétérinaires en colère! C’est une situation de crise et de mécontentement sans précédent qui touche actuellement la profession vétérinaire. Au point qu’une très grande partie des cliniques seront portes fermées le 6 novembre prochain, et n’assureront que les urgences pour les animaux. Une manifestation de milliers de vétérinaires est à cette heure également en cours d’élaboration devant le Ministère de la Santé mercredi prochain.

L’origine de ce mouvement d’ampleur ? C’est le projet de découplage des antibiotiques critiques vétérinaires par le Ministère de la Santé dans la prochaine Loi d’Avenir de l’Agriculture qui a mis le feu aux poudres récemment, la profession vétérinaire témoigne en effet de l’incohérence de cette mesure, et s’inquiète des risques en termes de Santé Publique et de service rendu aux propriétaires d’animaux. Une mesure prise d’ailleurs sans aucune concertation, alors que les différents acteurs du monde animal sont mobilisés sur le sujet de l’usage raisonné des antibiotiques depuis plusieurs années.

Des risques en termes de santé publique

Le découplage consiste en effet à rompre la possibilité qu’a le vétérinaire, à la fois de prescrire un antibiotique dit « critique » (dont la liste reste d’ailleurs floue), et de le délivrer. Cette rupture dans la chaine des soins délivrés à l’animal, et le suivi que cela apporte tant en termes d’observance, de pharmacovigilance, etc. serait à l’encontre de toutes les préconisations jusqu’alors mis en avant par différents rapports, comme ceux émanant du Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des espaces Ruraux (CGAAER) et de la mission interministérielle. Cette une décision surprenante du Ministère de la Santé, à l’heure où les différents acteurs du monde animal, et aussi le Ministère de l’Agriculture appuient une démarche raisonnée de l’utilisation des antibiotiques pour lutter contre l’antibiorésistance. Les éleveurs sont d’ailleurs aux côtés des vétérinaires, et la Fédération nationale des syndicats d’exploitations agricoles (FNSEA) a fait part de son opposition à ce projet de découplage. Calquer le système vétérinaire sur le système humain n’aurait en effet pas d’effets bénéfiques : le découplage en vigueur en médecine humaine n’empêche pas la consommation des antibiotiques, qui grimpe même ! A l’opposé, les utilisations vétérinaires ont chuté ces dernières années. Le risque en termes de santé publique d’un découplage des antibiotiques vétérinaires est donc multiple : en termes d’antibiorésistance, sanitaire, mais aussi en termes de mise à mal du service rendu par les vétérinaires aux usagers et le service de proximité qu’ils assurent sur tout le territoire.

Fermetures des cliniques et pétition en ligne

Une pétition en ligne (www.stop-marisol-touraine.com ) a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures, seulement 24 heures après sa mise en ligne. Twitter, Facebook, relais auprès de la clientèle, affichages de l’argumentaire dans les cliniques, fermetures des structures alors que seules les urgences seront assurées, etc. : différentes actions se multiplient.
« Face à cette situation exceptionnelle, la réponse des vétérinaires est exceptionnelle » explique le président du Conseil Supérieur des Vétérinaires, Michel Baussier. « En tant que représentant de 17 000 vétérinaires, je suis en charge de la qualité du service rendu à l’usager, aux propriétaires d’animaux. Le ‘guichet unique’ que représentent les cliniques vétérinaires, est au bénéfice des usagers qui peuvent y retrouver l’intégralité du service pour leur animal. Les vétérinaires apportent sur tout l’hexagone une facilité d’accès aux soins d’abord pour les éleveurs, les particuliers », une telle mesure mettrait ainsi en péril ce maillage territorial et la qualité du service rendu aux animaux. « En outre, la médecine vétérinaire n’est pas comparable à la médecine de ville, elle est bien plus assimilable à la médecine hospitalière où le service est complet. Quel citoyen et patient pourrait imaginer s’il était hospitalisé, qu’on lui demande d’aller chercher les médicaments dans une autre structure que celle de l’hôpital ? Le vétérinaire équin, mixte ou rural, c’est en sorte l’hôpital qui se déplace au chevet de l’animal, et il convient aussi de ne pas oublier que c’est le vétérinaire qui administre le médicament lors de ces visites » poursuit le président de l’Ordre.

 

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